Le diabète de type 1 est une maladie chronique auto-immune (dysfonctionnement du système immunitaire), qui provoque la destruction des cellules bêta des îlots de Langerhans. Ces cellules sont situées dans le pancréas et produisent l’insuline. Cette dernière permet de réguler le taux de sucre dans le sang.
Lorsque nous mangeons, le sucre contenu dans les aliments passe dans le sang. En temps normal, le pancréas sécrète alors de l’insuline, une hormone qui permet de faire entrer le sucre dans les cellules et ainsi diminuer sa quantité dans le sang. Un patient diabétique de type 1 qui ne produit donc presque plus d’insuline (parce qu’il n’a presque plus de cellules bêta), devra régulièrement contrôler et réguler sa glycémie, c’est à dire son taux de sucre dans le sang.
On parle d’hyperglycémie dans le cas d’un taux de sucre dans le sang trop élevé. Dans ce cas, la personne diabétique de type 1 devra s’injecter des unités d’insuline pour faire baisser sa glycémie. Dans le cas inverse, le patient est en hypoglycémie (manque de sucre) et devra se resucrer. La difficulté d’un patient diabétique insulinodépendant (qui a besoin d’injections d’insuline) est d’équilibrer son diabète, afin d’éviter les hyperglycémies et les hypoglycémies.
Le diabète de type 1 résulte d’un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux. Il apparait souvent dès l’enfance ou l’adolescence. On parle d’ailleurs de diabète juvénile pour décrire une maladie qui se contracte une fois sur deux avant l’âge de 20 ans (1).
(1) Institut national de la santé et de la recherche médical